Wednesday 30 April 2014

Sur le thème de l'amour : Jules & Jim


Une tonne d’œuvres s'inspirent, mentionnent, trouvent leurs racines dans l'amour, si ce n'est pas leur entièreté. Mon choix a été particulièrement difficile, mais j'ai sélectionné Jules & Jim, un film de François Truffaut, mettant en vedette Jeanne Moreau, dans le rôle d'une femme déchiré par son amour égal pour deux hommes.


 "Jules et Jim est un hymne à la vie et à la mort, une démonstration par la joie et la tristesse de l'impossibilité de toute combinaison amoureuse en dehors du couple", disait Truffaut



Racontée de la sorte, le scénario semble assez fleur bleu, mais le film comporte un grand nombre de subtilités et une magnifique performance de la part de Jeanne Moreau.

Tu m'as dit je t'aime, je t'ai dis attends. J'allais dire prends-moi, tu m'as dis va-t-en. 

Un revenant




Après un long moment d'absence, je reviens à la vie avec cette petite recommandation cinématographique
Donc, pour faire un lien avec le phénomène de disparition et de retour à la vie, je vais vous parler du film Les Ailes du Désir, du réalisateur allemand Wim Wenders (aussi connu pour Paris, Texas ; Alice in the Cities; et autres)


Les Ailes du Désir est une ode à la ville de Berlin, proposant un scénario où la capitale serait remplie d'anges, qui pourraient lire les pensées les plus réfléchies et spirituelles des individus qui les entourent. Le personnage principal, interprété par Bruno Ganz, est un ange qui rêve d'une vie humaine.



Le film trouve sa force dans son atmosphère et dans ses dialogues. En réalité, les dialogues sont très peu présents, le film est encré dans une série de monologues, de pensées venant des individus variés suivis par les anges (de jeunes enfants, un vieil homme étudiant la guerre, un acteur interprété par Peter Falk, etc.) À travers ses pérégrinations dans Berlin, l'ange va devenir particulièrement attaché à un individu en particulier : Marion, une trapéziste.

Définitivement une recommandation, un de mes films favoris !

Sunday 23 March 2014

Critique de bande dessinée - Le Combat ordinaire

Depuis quelque temps déjà, la série du Combat ordinaire, de Manu Larcenet, avait attiré mon attention. J'avais aperçu la bande dessinée plusieurs fois, mais c'est seulement aujourd'hui que je me suis décidé à la lire, et il était bien temps !
http://www.bedetheque.com/media/Couvertures/combatordinaire01.jpg
Le premier tome raconte l'histoire de Marco, un photographe blasé, en proie à des crises nerveuses, qui habite en campagne avec son chat Adolf. Le récit s'alterne entre des pans de la vie assez banale de Marco, dessinés de façon plus ou moins réaliste et des planches au dessin beaucoup plus réaliste (un dessin qui s'apparente même parfois à la photographie) accompagnées de réflexions de Marco.

Le ton de la bande dessinée est à la fois humoristique, dramatique, contemplatif et mélancolique, et c'est ce qui, selon moi, en fait sa force. Manu Larcenet parvient à créer des tableaux empreints de réalisme en présentant des situations humaines et des personnages crédibles et attachants sans jamais tomber dans le cliché.

Bref, excellent.

Thursday 6 February 2014

Jean-Luc Godard

Récemment, en continuant de visionner des films de la nouvelle vague, je me suis mis à écouter de plus en plus de films de Jean-Luc Godard.
Vivre sa vie
Son premier film, À Bout de souffle (d'une idée originale de Truffaut !) est considéré comme un des premiers films de la nouvelle vague. Il met en scène Jean-Paul Belmondo (qui jouera dans un grand nombre des films de Godard) et Jean Seberg.

Godard étant un réalisateur très prolifique, il réalisera la même année Le Petit Soldat, un film sur la guerre d'Algérie. Ce fut son premier film avec Anna Karina, actrice avec qui il travaillera lors de plusieurs autres tournages.
À Bout de souffle
Ses films, très conceptuels et éclatés. Très souvent, le scénario n'est pas le principal attrait. Comme le disait Godard : « J'ai fait plutôt des films, comme deux ou trois musiciens de jazz : on se donne un thème, on joue et puis ça s'organise. »Très souvent, la force des films de Godard est le dialogue.

Cassavetes

Gena Rowlands dans A Woman Under the Influence
John  Cassavetes, bien qu'il soit au départ un acteur (vous l'avez peut-être vu dans Rosemary's Baby), est souvent considéré comme le père créateur du cinéma indépendant américain.
 Il a réalisé plusieurs chefs-d'oeuvre, dont Opening Night, qui raconte l'histoire d'une actrice de théâtre, incapable de jouer un rôle, ou encore A Woman Under the Influence, qui présente une histoire de folie dans un couple (composé de Gena Rowlands et Peter Falk).
Opening Night

Il crée des personnages particulièrement intéressants et psychologiquement extrêmement complexes. Sa femme, Gena Rowlands, qui lui sert de muse, est une actrice remarquable. Très souvent, elle occupe une place importante de ses films (Gloria, Opening Night, A Woman Under the Influence, etc). Il a un style très particulier, très cru et présente des histoires déchirantes, très théâtrales.

Sunday 26 January 2014

La Grande Bellezza



J'anticipais la sortie de La Grande Bellezza depuis plusieurs mois déjà. La bande-annonce m'avais convaincu sans difficulté et c'est avec de grandes attentes que je me suis présenté à l'excentris, seulement 15 minutes avant la représentation. Il y avait une foule impressionnante de gens et j'ai préféré acheter des billets pour la représentation suivante. Je suis arrivé 45 minutes à l'avance, et je n'étais pas le premier en file pour entrer dans la salle. Rapidement, l'entrée du cinéma s'est remplie de gens. J'étais surpris que le film soit aussi populaire.

Après l'avoir vu, je comprend. C'est un film absolument merveilleux, qu'il faut voir au cinéma. Il réussit à englober des thèmes complexes de manière subtile et poétique : la mort, l'enfance, l'art, la prétention, la nostalgie, l'oubli, le doute, ... 

On peut véritablement reconnaître les ressemblances à Fellini (certains disent même que La Grande Bellezza serait l'équivalent moderne de La Dolce Vita). Chaque plan est filmé précautionneusement, chaque image est d'une beauté saisissante. Je ne veux pas trop en dire car, pour ce film, il est préférable d'en savoir le moins possible. Je ne pourrais que le recommander.



Sunday 12 January 2014

Sortie littérature

 Lors de la sortie de littérature, il y a quelque temps, nous avons bravé le froid pour visiter la libraire Drawn & Quarterly, une boutique se spécialisant en bandes-dessinées anglophones, mais possédant aussi un grand nombre de livres d'arts, de romans, et une petite sélection francophone de bandes-dessinées. Drawn & Quarterly possède aussi sa propre maison d'édition, qui édite surtout des bandes-dessinées anglophones. 

Le seul aspect négatif de la librairie est son local très petit. Lorsque nous l'avons visité, il y avait un assez grand nombre de clients et il était parfois difficile de se déplacer dans le magasin sans faire tomber des piles de livres. 

Néanmoins, je pourrais passer des heures dans cette boutique à feuilleter ses livres, ce qui est surprenant car je n'ai pas l'habitude de lire beaucoup de romans en anglais. Même si le coût de la plupart de ses livres est étonnamment élevé,  je recommande à tout le monde cette magnifique librairie