Saturday 14 December 2013

Kieslowski

Aujourd'hui, je veux vous parler d'un réalisateur que j'admire particulièrement : Krzysztof Kieslowski. 
C'est un réalisateur polonais qui a réalisé, entre autres, Le Décalogue, La Double Vie de Véronique, et la trilogie des Trois Couleurs (Bleu, Blanc, Rouge). 

Irène Jacob dans La Double Vie de Véronique
Avec Le Décalogue, il présente dix films, chacun pouvant être associé avec un des dix commandement. Malgré cette prémisse, les films ne sont pas du tout moralisateurs et, très souvent, le lien avec le commandement est très subtil.


La Double Vie de Véronique (selon moi, son chef-d'oeuvre), mets en scène Irène Jacob dans le double rôle de Véronique et Weronika. Lorsque Weronika, en Pologne, meurt d'un arrêt cardiaque alors qu'elle chantait lors de son premier concert, Véronique, en France, décide d'arrêter le chant pour aucune raison apparente. Comment ses deux femmes à la même apparence, mais qui ne se sont jamais rencontrées peuvent-elles influer sur la vie de leur alter-ego ?  C'est un film majestueux d'une esthétique absolument superbe. La bande sonore, de Zbigniew Preisner est excellente et possède une grande présence dans le film.

La trilogie Bleu, Blanc, Rouge, s'inspire du drapeau français et de la devise française : Liberté, Égalité, Fraternité. Chacun des films s'apparente à une couleur et à une partie de la devise. Les couleurs sont extrêmement présentes dans chacun des films. 
Juliette Binoche dans Bleu
Bleu raconte l'histoire de Julie (Juliette Binoche), seule survivante de l'accident de voiture ayant causé la mort de son mari, un compositeur de renom, et de sa fille.

Julie Delpy et Zbigniew Zamachowski dans Blanc
Dans Blanc, Dominique (Julie Delpy) divorce de Karol, son mari (Zbigniew Zamachowski), et ce dernier retourne en Pologne où il passera pour mort dans l'espoir de revoir son ancienne femme.

Irène Jacob dans Rouge
Dans Rouge, Valentine (Irène Jacob), une jeune mannequin, fait connaissance d'un Joseph (Jean -Louis Trintignant) , un étrange vieil homme qui écoute les conversations téléphoniques des gens de son quartier. 


L'entièreté des films de Kieslowski est remarquable.
Malheureusement, il n'a pas pu réaliser plus de films car il est mort en 1996, à l'âge de 54 ans.
Au moment de sa mort, il écrivait une autre trilogie : Le Paradis, L'Enfer et Le Purgatoire. Le paradis sera réalisé en 2002 par Tom Tykwer, réalisateur de Run Lola Run. L'Enfer sera réalisé en 2005 par Danis Tanovic. 

Wednesday 20 November 2013

Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous présente un site qui permet de découvrir une tonne de nouvelle musique
http://songza.com/

C'est assez simple mais très efficace.

Tuesday 5 November 2013

L'univers de Peter Greenaway en 3 films : Partie 3

The Cook, the Thief, his Wife and her Lover
Le chef-d'oeuvre de Peter Greenaway !
C'est un film d'une beauté magistrale, quoique très cru.
On nous présente l'histoire de quatre personnages, au cours de plusieurs soirées dans le même restaurant : Le cuisinier, joué par Richard Bohringer, le propriétaire du restaurant, un homme violent et barbare, sa femme et son amant, qu'elle rencontre au restaurant.
C'est un film que je recommanderais à n'importe qui !

L'univers de Peter Greenaway en 3 films : Partie 2

A Zed and Two Noughts

Deux jumeaux zoologistes, un alphabet des animaux, une femme à la jambe amputée, une autre qui semble sortir directement d'un tableau de Vermeer, des images d'animaux en décomposition, une prostituée prénommée Vénus de Milo ... 
Tout ces éléments sont à la base de A Zed and Two Noughts (ZOO). Après la mort de leurs femmes dans un accident de voiture, deux jumeaux débutent une relation avec la survivante de l'accident. C'est un scénario particulièrement éclaté, mais tout de même extrêmement bien exécuté. Comme dans la plupart des films de Peter Greenaway, la bande sonore de Michael Nyman est excellente et très efficace.

Monday 28 October 2013

L'univers de Peter Greenaway en 3 films : Partie 1.







Dans les films de Peter Greenaway, rien n'est laissé au hasard. Aucun espace n'est vide. Aucun mouvement n'est irréfléchi. Cette manie, ce fanatisme du "plein" que possède Peter Greenaway crée des univers uniques. Bien qu'aucun de ses récentes œuvres n'aient été encensées par la critique, Peter Greenaway a tout de même réalisé des chefs d’œuvres du cinéma moderne. Je vous présenterai donc mes trois films coups de coeur de ce réalisateur passionant.


Drowning by Numbers


Dans Drowning by Numbers,  il présente trois femmes, une mère, sa fille et sa nièce, portant toutes le même nom : Cissie Colpitts. Tour à tour, pour différentes raisons, les femmes vont noyer leur mari. Avec l'aide du médecin légiste local, qui adule les trois femmes comme des déesses, elles font passer les meurtres comme simples morts naturelles. C'est avec surréalisme que Peter Greenaway nous offre des personnages colorés, et des images magnifiques.


Friday 18 October 2013

Voici une bande-annonce du nouveau film de Wes Anderson, The Grand Budapest Hotel.

Wes Anderson a réalisé, entre autres, The Royal Tenenbaums, Rushmore et, plus récemment, Moonrise Kingdom.
Avec son nouveau film, il semble offrir, comme à l'habitude, des images d'une esthétique remarquable.

The Grand Budapest Hotel devrait sortir en salle en 2014.

Thursday 12 September 2013

          






HIROSHIMA MON AMOUR


 Avec la réalisation d'Alain Resnais, le script de Marguerite Duras, les prestations d'Emmanuelle Riva et d'Eiji Okada et la musique de Georges Delerue, Hiroshima possède toutes les qualités d'un chef-d'oeuvre cinématographique. 


« Tu n'as rien vu à Hiroshima. Rien. » 


Elle, c'est une jeune actrice française, qui tourne un film sur la paix à Hiroshima.
Lui, c'est un architecte japonais.
On nous montre une journée dans leur histoire d'amour, probablement la dernière. 
Elle doit prendre un avion tôt, le lendemain matin. Ils sont tous deux mariés. 

Mais Hiroshima mon amour, c'est beaucoup plus que leur histoire.
C'est un film qui englobe tout. L'humanité, l'amour, la guerre, la paix, la nostalgie, l'oubli, la douleur.
Chaque réplique du texte de Marguerite Duras donne des frissons.
C'est un film d'une étonnante beauté, et d'une grande complexité, que je recommande à tout le monde. 

«Quatre fois au musée à Hiroshima
J'ai vu les gens se promener
Les gens se promènent, pensifs, 
À travers les photographies, les reconstitutions
Faute d'autres choses
À travers les photographies,
Les photographies
Les reconstitutions
Faute d'autres choses
Les explications
Faute d'autres choses.»